Les tambours de guerre de la transition verte
Les précédents de la nouvelle politique industrielle des États-Unis sont à rechercher non pas dans le New Deal, mais dans le keynésianisme militaire de la Guerre froide.
Les précédents de la nouvelle politique industrielle des États-Unis sont à rechercher non pas dans le New Deal, mais dans le keynésianisme militaire de la Guerre froide.
Situés à gauche de la social-démocratie, le Parti du Travail de Belgique (PTB) et La France insoumise (LFI) sont souvent comparés… Ils diffèrent en terme de vision stratégique et d’organisation.
De nouveaux courants de pensée apportent aujourd’hui une autre vision du féminisme et de l’antiracisme dans les débats au sein de la gauche. Ils constituent également une remise en cause des racines universelles et rationnelles du mouvement social. Décryptage avec Stéphanie Roza, autrice de La gauche contre les Lumières ?
Depuis des siècles, ceux qui contrôlent le marché des énergies fossiles sont ceux qui déterminent le prix financier et environnemental de l’énergie. Les nouvelles sources d’énergie constituent une excellente opportunité pour une (re)collectivisation.
Les libéraux ont tellement fait de dégâts qu’Orban et ses comparses de l’élite ont pu s’installer durablement au sommet du pouvoir en Hongrie. Son parti-État a réduit les libertés partout, sauf celle des employeurs permettant d’exploiter toujours plus leur main-d’oeuvre.
Peu de nouvelles sur la Chine nous viennent des Chinois eux-mêmes. Lava interviewée activiste et chercheuse Tings Chak, qui vit entre São Paulo and Shanghai.
Thucydide voyait dans la méfiance de Sparte une réponse à la montée en puissance d’Athènes. L’histoire semble se répéter à l’échelle planétaire, avec les États-Unis et la Chine en tête.
Taïwan est coincé entre les États-Unis et la Chine. Il ne s’agit pas d’une bataille pour la liberté contre la dictature, mais d’un affrontement motivé par des intérêts économiques : l’industrie taïwanaise de calibre mondial en matière de semi-conducteurs.
Les statues de Léopold II ont fait couler beaucoup d’encre – et de peinture rouge. Aujourd’hui, elles restent un sujet de controverse. Une analyse historico-culturelle clarifie leur poids symbolique.
Aujourd’hui, peut-être même plus qu’en 1848, le monde est à l’aube de grands changements. L’ère de la mondialisation capitaliste dominée par les États-Unis touche à sa fin et le monde se divise brusquement en de nouveaux pôles.
En période d’inflation, la lutte des classes est menée non seulement sur le front des salaires, mais aussi sur celui des prix. Par le biais de plafonds de prix, de taxes sur les surprofits et de la prise en charge de secteurs essentiels par le secteur public.
De plus en plus de citoyens soutiennent la nationalisation du secteur. De leur côté, les partis traditionnels et la multinationale Engie y voient l’occasion de socialiser les coûts des déchets nucléaires.
Le système est, après avoir tourné autour de l’opposition travail-capital, depuis quelques dizaines d’années sous le joug de la finance. Le règne de celle-ci s’affaiblissant, la course à sa succession est enclenchée.
Avec les Fratelli d’Italia, l’Italie a obtenu un héritier direct du fascisme au pouvoir. L’UE et le patronat n’ont aucun problème avec cela, mais les travailleurs en paient le prix.
Les malades de longue durée ne sont pas des personnes « inactives ». Ce sont des travailleurs affaiblis par le système. Il ne faut pas chasser les malades mais plutôt supprimer les mauvaises conditions de travail.
La grande bourgeoisie des États-Unis a fait cause commune contre la Chine. Les faucons libéraux et les néoconservateurs ont fusionné sur le plan stratégique et portent la politique de guerre des États-Unis à un niveau sans précédent face à leur rival stratégique.
Depuis plus de 60 ans, Cuba est étranglée par un blocus imposé par les États-Unis. Presque tous les pays condamnent le blocus illégal, tout en lui obéissant. Chronique d’un socialisme assiégé.
Les socialistes ne devraient pas rejeter d’emblée la culture populaire ou la considérer dans l’ensemble comme « mauvaise » ou « inférieure », mais plutôt poser la question suivante : la culture populaire pour quelle classe et à quelles fins ?
Le véritable coupable est la diminution de la capacité de production, causée par quatre décennies de politiques néolibérales. Cette diminution est le revers de la médaille de la financiarisation croissante.
Alors que la recherche sur de nouveaux médicaments est menée par des organismes publics, Big pharma empoche les profits. Grâce à des licences obligatoires, il serait possible d’engager l’industrie sur une autre voie..
Alors que la crise climatique se fait tous les jours plus visible et s’accompagne aujourd’hui d’une crise énergétique, patronat et gouvernement tentent de nous imposer des solutions individualistes.
L’avenir de la sidérurgie en Europe se joue aujourd’hui. Une sidérurgie verte est cruciale pour garantir l’avenir de nos emplois et pour le climat.
L’héritage de Gramsci a été façonné de telle manière qu’il semble prêcher un combat culturel pour le pouvoir. La lutte pour l’hégémonie n’est pas un substitut mais un complément à la lutte politique.
Si la gauche connaît un moment de faiblesse, il ne faut pas y voir simplement le résultat de l’hégémonie de la droite. Nous devons construire un rapport de force capable de vaincre les monstres de Gramsci.
Depuis le XIXe siècle, les partis de gauche en Europe se sont penchés sur le concept de Nation d’un point de vue socialiste. Jean-Numa Ducange revient sur ces réflexions ardues mais pertinentes..
Ces dernières années, les intellectuels cubains se sont plongés dans le débat sur la décolonisation et la culture. Vijay Prashad évoque le thème du marxisme et de la décolonisation en dix thèses.
En France, la gauche n’a empêché ni le duel entre Macron et Le Pen lors de la présidentielle, ni le score historique de l’extrême droite aux législatives… Alors, que faire pour inverser la tendance ?
De ses études pionnières sur Los Angeles à l’histoire de la voiture piégée en passant par les bidonvilles du monde entier, Mike Davis incarnait un optimisme radical, même face au désespoir.
La relation incestueuse entre l’industrie gazière et les décideurs politiques nous a mené à la catastrophe actuelle avec des factures annuelles qui pourraient atteindre 7000 € d’ici l’hiver prochain.
Le « Net Zero » du sommet climatique de Glasgow et le plan de la Commission européenne pour remplacer le gaz russe, RepowerEU, ont moins à voir avec la transition énergétique qu’avec la soif de profit de l’industrie fossile.
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