60 ans d’étouffement pas les USA, mais Cuba persiste
Depuis plus de 60 ans, Cuba est étranglée par un blocus imposé par les États-Unis. Presque tous les pays condamnent le blocus illégal, tout en lui obéissant. Chronique d’un socialisme assiégé.
Depuis plus de 60 ans, Cuba est étranglée par un blocus imposé par les États-Unis. Presque tous les pays condamnent le blocus illégal, tout en lui obéissant. Chronique d’un socialisme assiégé.
Les socialistes ne devraient pas rejeter d’emblée la culture populaire ou la considérer dans l’ensemble comme « mauvaise » ou « inférieure », mais plutôt poser la question suivante : la culture populaire pour quelle classe et à quelles fins ?
Le véritable coupable est la diminution de la capacité de production, causée par quatre décennies de politiques néolibérales. Cette diminution est le revers de la médaille de la financiarisation croissante.
Alors que la recherche sur de nouveaux médicaments est menée par des organismes publics, Big pharma empoche les profits. Grâce à des licences obligatoires, il serait possible d’engager l’industrie sur une autre voie..
Alors que la crise climatique se fait tous les jours plus visible et s’accompagne aujourd’hui d’une crise énergétique, patronat et gouvernement tentent de nous imposer des solutions individualistes.
L’avenir de la sidérurgie en Europe se joue aujourd’hui. Une sidérurgie verte est cruciale pour garantir l’avenir de nos emplois et pour le climat.
L’héritage de Gramsci a été façonné de telle manière qu’il semble prêcher un combat culturel pour le pouvoir. La lutte pour l’hégémonie n’est pas un substitut mais un complément à la lutte politique.
Si la gauche connaît un moment de faiblesse, il ne faut pas y voir simplement le résultat de l’hégémonie de la droite. Nous devons construire un rapport de force capable de vaincre les monstres de Gramsci.
Depuis le XIXe siècle, les partis de gauche en Europe se sont penchés sur le concept de Nation d’un point de vue socialiste. Jean-Numa Ducange revient sur ces réflexions ardues mais pertinentes..
Ces dernières années, les intellectuels cubains se sont plongés dans le débat sur la décolonisation et la culture. Vijay Prashad évoque le thème du marxisme et de la décolonisation en dix thèses.
En France, la gauche n’a empêché ni le duel entre Macron et Le Pen lors de la présidentielle, ni le score historique de l’extrême droite aux législatives… Alors, que faire pour inverser la tendance ?
De ses études pionnières sur Los Angeles à l’histoire de la voiture piégée en passant par les bidonvilles du monde entier, Mike Davis incarnait un optimisme radical, même face au désespoir.
La relation incestueuse entre l’industrie gazière et les décideurs politiques nous a mené à la catastrophe actuelle avec des factures annuelles qui pourraient atteindre 7000 € d’ici l’hiver prochain.
Le « Net Zero » du sommet climatique de Glasgow et le plan de la Commission européenne pour remplacer le gaz russe, RepowerEU, ont moins à voir avec la transition énergétique qu’avec la soif de profit de l’industrie fossile.
Avec le changement climatique, les catastrophes naturelles vont se multiplier et s’intensifier dans le futur … accélérant ainsi la nécéssité d’une assurance publique.
Comme l’inflation des années 1970, l’inflation actuelle annonce la fin d’une époque. La question centrale de la crise de l’inflation est la répartition de la charge entre les salaires et les bénéfices.
Le nouveau livre de Vivek Chibber, The Class Matrix : Social Theory After the Cultural Turn, est un vibrant réquisitoire pour remettre la politique de classe au coeur de la théorie et de la pratique.
Les sanctions contre la Russie favorisent la fragmentation de l’économie mondiale. Et les pays du Sud se désolidarisent de l’Occident.
Au Chili, près de 62 % de la population a rejeté le projet de nouvelle Constitution, un résultat en contradiction avec l’envie de changement marquée par les mouvements sociaux qui ont secoué le pays en 2019.
Au Yémen, en 2011, on a pu rêver de voir un mouvement de protestation naître lors du printemps arabe. Bien vite, il a fait place à une guerre civile et à une invasion brutale menée par l’Arabie saoudite.
Depuis plusieurs mois, la série « Serviteur du peuple » est disponible sur Netflix. Ce feuilleton a rendu populaire l’acteur Volodymyr Zelensky qui deviendra ensuite président de l’Ukraine.
Il faut choisir entre une division du monde en blocs, la confrontation et l’escalade militaire d’une part, et la sécurité collective, la coexistence pacifique et la diplomatie d’autre part. Si l’on part de « la paix, du pain et le climat », le choix va de soi.
L’Europe se dirige aveuglément vers une nouvelle guerre mondiale. L’UE a fait preuve d’une incompétence totale, ce qui lui vaudra d’être considérée comme l’une des principales perdantes de ce conflit.
Aucune guerre n’apparaît spontanément. Elle est toujours le fruit de contradictions antérieures qui forment un contexte dans lequel elle se développe. La guerre en Ukraine n’échappe pas à cette règle.
La logique générale des accords de Minsk exigeait la reconnaissance d’une diversité politique beaucoup plus grande en Ukraine, bien au-delà des limites de ce qui était acceptable après l’Euromaïdan.
La guerre de la Russie contre l’Ukraine va apparemment approfondir l’alliance des Etats-Unis avec l’UE à tous les niveaux : politique, économique et militaire.
À la place de l’esprit de guerre, l’esprit de Bandung doit à nouveau prévaloir en restaurant la paix et le non-alignement dans les mouvements de masse. C’est le seul espoir pour cette planète.
Si la gauche veut s’opposer au bellicisme, elle doit attaquer l’impérialisme dans son ensemble. Les leçons de Lénine, Karl Liebknecht et Rosa Luxemburg sont toujours d’actualité en 2022.
Les économies impérialistes se trouvent engagées dans une lutte pour la rentabilité. Plus qu’à un simple affrontement entre deux blocs, l’effondrement de la mondialisation pourrait aboutir à un mélange d’entités économiques concurrentes.
La vérité qui dérange tous les politiciens qui prétendent valoriser la durabilité, mais qui, dans le même temps, participent fortement au roulement des tambours de guerre, est qu’il n’y a qu’une seule voie d’issue pour le climat : la paix.
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