Une illusion bien fondée: la «crise communautaire»
L’histoire sans fin des réformes de l’État belge a créé autant de portes d’entrée pour un «ethnolibéralisme» dans lequel prospère l’extrême droite.
L’histoire sans fin des réformes de l’État belge a créé autant de portes d’entrée pour un «ethnolibéralisme» dans lequel prospère l’extrême droite.
Un lion flamand avec ou sans griffes rouges, les couleurs de l’écharpe des maires ou la protestation culturelle qui se colore de jaune : voici autant d’expressions d’un combat culturel déterminant pour notre avenir.
Là où, en général, des pays ou des régions s’associent pour «faire mieux ensemble», en Belgique, les régions se dissocient, espérant «faire mieux seule dans son coin». Examen des situations allemande et belge.
La bourgeoisie «belge» s’effondre et la bourgeoisie «flamande» émerge. Si c’est bien la tendance actuelle, il convient de manier les termes «belge» et «flamand» avec prudence.
L’industrie de l’aviation est en grande détresse à cause de la crise du covid. Mais revenir aux vieilles recettes – combler les puits privés avec de l’argent public – ne fait que reporter le problème.
Derrière la propagation du virus à l’échelle mondiale se cache un système économique qui était déjà malade. Le virus n’est qu’un révélateur et non la cause de nos maux.
Les entreprises ont adopté une rhétorique antiraciste, mais sans remettre en cause l’inégalité économique qu’il génèrent – et qu’ils veulent maintenir par la force si nécessaire. Ce dont nous avons besoin c’est d’un mouvement social.
Le 4 septembre 1970, Salvador Allende, le candidat de l’Unité populaire, gagne les élections présidentielles. Au-delà de son interruption violente, ce projet pourrait servir de référence aux futures tentatives de construction de sociétés solidaires.
Le concept de « racisme institutionnel » a le mérite de réorienter le regard antiraciste vers des phénomènes plus difficiles à percevoir. Pour transformer ces institutions, il faut également inclure ces perspectives dans un cadre de classe.
Les seules voies de sortie de la crise économique mondiale déclenchée par l ’épidémie sont de type socialiste. Mais les oligarchies vont tout faire pour qu ’elles soient « nationales-socialistes ».
La pandémie a déplacé les plaques tectoniques du capitalisme mondial. C’est un formidable défi pour ceux d’entre nous qui voulons construire le monde de l’après-capitalisme.
La crise sanitaire provoquée par le coronavirus a rouvert des débats que le capital considérait déjà comme gagnés. Les travailleurs pourront-ils en profiter pour transformer le système à leur avantage ?
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