La pandémie et la fin de l’ère néolibérale
La pandémie a déplacé les plaques tectoniques du capitalisme mondial. C’est un formidable défi pour ceux d’entre nous qui voulons construire le monde de l’après-capitalisme.
La pandémie a déplacé les plaques tectoniques du capitalisme mondial. C’est un formidable défi pour ceux d’entre nous qui voulons construire le monde de l’après-capitalisme.
La crise sanitaire provoquée par le coronavirus a rouvert des débats que le capital considérait déjà comme gagnés. Les travailleurs pourront-ils en profiter pour transformer le système à leur avantage ?
Donnée pour morte à maintes reprises, la classe ouvrière démontre avec la pandémie son rôle central dans la production et trace des possibilités pour s’émanciper du capitalisme.
La pandémie de coronavirus nous précipite dans une grave crise économique et sociale, et montre encore une fois qu’il nous faut tirer un trait sur le capitalisme, et l’ingouvernabilité qui lui est inhérente.
Enfermée dans une architecture néolibérale, l’Union Européenne n’échappera désormais plus à une profonde crise institutionelle.
La gauche authentique pense aussi qu’« il ne faut jamais gaspiller une bonne crise ». Cependant, l’apparente résurgence de l’État et le Green Deal n’impliquent pas une rupture avec le libre marché.
Qui sont les personnes qui porteront le fardeau ? Où se trouveront elles ? Enfin, comment et quand assumeront elles les coûts du choc ? La réponse se résume à des choix politiques.
Aujourd’hui, comme en 1918 lors de la grippe Espagnole, une menace invisible défie le libéralisme économique et nous oblige à penser les question de santé collectivement et non plus sous le prisme de la responsabilité individuelle.
Les États-Unis ont attendu des mois avant de réagir. Cuba a commencé à se préparer au COVID-19 dès le 1er janvier 1959.
La confrontation à la grippe espagnole responsable de millions de morts a changé notre façon d ’envisager la maladie et le rôle du gouvernement dans son traitement.
Depuis le début de la pandémie la Chine est devenue l’objet d’intenses polémiques concernant sa responsabilité dans la crise.
Derrière ces demi-vérités et mensonges cachés cependant sont camouflés d’importants enjeux internationaux.
Le néolibéralisme à lentement désarmé l’état et les services publics contre la pandémie. Nous devons désormais poser la question de ce qui doit le remplacer.
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