Liberté syndicale versus paix sociale ou oppression sociale
La soi-disant paix sociale n’est elle-même pas sans conflit, et ses gardiens ne sont pas sans intérêts propres. Pour une lecture émancipatrice du droit du travail collectif.
Auteur
Marc Rigaux
Marc Rigaux a dirigé le groupe de recherche en «droit du travail et concurrence sociale» de l’Université d’Anvers, où il a enseigné et pratiqué le droit du travail jusqu’à sa retraite en 2015. Il a été président de l’ISUA (Institut de coopération entre l’université et le mouvement ouvrier). Convaincu de la nécessité d’un soutien scientifique pour l’internationalisation de la lutte sociale, il était responsable de diverses plateformes de coopération universitaire européenne. Il publie principalement dans le domaine du droit du travail collectif et de la théorie des relations de travail.
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L’entreprise autocratique
Contrairement à l’ordre juridique étatique, où les trois pouvoirs sont séparés et indépendants, ces compétences sont réunies en la personne de l’employeur. Pour garantir le respect des droits individuels, il faut augmenter les droits collectifs.
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Construire un rapport de force
Pour combattre la concurrence sociale, la marchandisation et la déshumanisation des relations de travail, le droit du travail est un outil primordial. Mais seul un réel rapport de force pourra l’infléchir.
