Le coronavirus et la prochaine crise de l’Euro
Enfermée dans une architecture néolibérale, l’Union Européenne n’échappera désormais plus à une profonde crise institutionelle.
Enfermée dans une architecture néolibérale, l’Union Européenne n’échappera désormais plus à une profonde crise institutionelle.
La gauche authentique pense aussi qu’« il ne faut jamais gaspiller une bonne crise ». Cependant, l’apparente résurgence de l’État et le Green Deal n’impliquent pas une rupture avec le libre marché.
Qui sont les personnes qui porteront le fardeau ? Où se trouveront elles ? Enfin, comment et quand assumeront elles les coûts du choc ? La réponse se résume à des choix politiques.
Aujourd’hui, comme en 1918 lors de la grippe Espagnole, une menace invisible défie le libéralisme économique et nous oblige à penser les question de santé collectivement et non plus sous le prisme de la responsabilité individuelle.
Les États-Unis ont attendu des mois avant de réagir. Cuba a commencé à se préparer au COVID-19 dès le 1er janvier 1959.
La confrontation à la grippe espagnole responsable de millions de morts a changé notre façon d ’envisager la maladie et le rôle du gouvernement dans son traitement.
Depuis le début de la pandémie la Chine est devenue l’objet d’intenses polémiques concernant sa responsabilité dans la crise.
Derrière ces demi-vérités et mensonges cachés cependant sont camouflés d’importants enjeux internationaux.
Le néolibéralisme à lentement désarmé l’état et les services publics contre la pandémie. Nous devons désormais poser la question de ce qui doit le remplacer.
Loin d’être un accident aléatoire ou le résultat de coutumes « dépassées », la Covid-19 est née de l’empiétement néolibéral sur la planète et la société. Pour éviter que cela ne se produise à l’avenir, le système doit changer.
Les États-Unis sont donc aux premiers stades d’un ouragan Katrina médical. Après avoir désinvesti dans la préparation aux urgences médicales, ils manquent maintenant de fournitures élémentaires ainsi que de travailleurs de la santé publique et de lits d’urgence.
Si la droite s’est jusqu’ici montrée la plus apte à mobiliser les frustrations populaires qui couvent contre la mondialisation, elle reste incapable d’en résoudre les contradictions. Il ne faut pas attendre grand-chose d’une soi-disant « mondialisation douce ».
Hans Christian Andersen revisité. Aujourd’hui, l’inhumanité du capitalisme et de sa version la plus obscène, le néolibéralisme, a été mise à nu par le coronavirus.
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