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Macron, c’est une sorte de combinaison du modèle néolibéral et du modèle autoritaire

À quelques jours du premier tour, Emmanuel Macron, candidat des classes dominantes, semble bien parti pour briguer un second mandat… Rencontre avec l’économiste Bruno Amable, coauteur de l’Illusion du bloc bourgeois.

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Il y a 5 ans, Emmanuel Macron était élu président de la République française et mettait fin à l’alternance entre le Parti socialiste et Les Républicains1. Ancien énarque et banquier d’affaires, il est présenté par les médias comme la jeune figure du renouveau souhaitant dépasser le clivage gauche/droite… Conseiller de Nicolas Sarkozy en 2007 puis ministre sous François Hollande en 2014, il ne choisit jamais définitivement son camp entre les deux partis de la bourgeoisie et fonda son propre mouvement en 2016 : En Marche !

Dans l’Illusion du bloc bourgeois, les économistes Bruno Amable et Stefano Palombarini dépeignent la situation politique en France des quarante des dernières années et nous expliquent comment les élites des deux grands partis (PS et LR) ont formé une nouvelle alliance excluant définitivement les classes populaires. En faisant mine de faire abstraction du clivage gauche/droite, les élites françaises renforcent ainsi le contenu de classe de leur projet politique pour accélérer la transformation néolibérale d’un pays au bénéfice d’une poignée d’ultra-riches : suppression de l’impôt sur la fortune, baisse de l’impôt sur les sociétés, fin de la taxation de 3 % des dividendes, plafonnement de la taxation sur le capital, hausse de la contribution sociale généralisée pour les retraités et les fonctionnaires, austérité pour le budget de l’État, les collectivités et la Sécurité sociale, suppression des emplois aidés, suppression de 120 000 postes de fonctionnaires, baisse de l’aide au logement, baisse de l’assurance-chômage, etc.

En faisant mine de faire abstraction du clivage gauche/droite, les élites françaises renforcent ainsi le contenu de classe de leur projet politique pour accélérer la transformation néolibérale d’un pays.

Élu peu après la parution de l’Illusion du bloc bourgeois, et vampirisant le Parti socialiste qui passera de 28 à 6 % entre 2012 et 2017, Emmanuel Macron symbolise parfaitement cette nouvelle alliance de la bourgeoisie « de gauche et de droite »… Cinq ans plus tard, nous avons rencontré Bruno Amable afin d’évoquer les élections présidentielles et la possibilité qu’Emmanuel Macron, candidat du bloc bourgeois, se maintienne au pouvoir alors qu’il défend les intérêts d’une petite minorité…

Bruno Amable est professeur d’économie politique à l’université de Genève, où il dirige le département Histoire, économie et sociétés. Il est notamment l’auteur de The Last Neoliberal. Macron et les origines de la crise politique française (avec Stefano Palombarini, Verso, 2021).

Sébastien Gillard. Au regard de l’analyse que vous développez dans le bloc bourgeois, comment expliquez-vous que la campagne présidentielle soit tant marquée par les thèmes identitaires de l’extrême droite alors que ce quinquennat a été fortement sujet à la contestation sociale, avec les Gilets jaunes et les mouvements syndicaux, par exemple avec la lutte contre la réforme des retraites. Par ailleurs, les préoccupations principales des Français sont le pouvoir d’achat, la santé et l’environnement. Bien que la question internationale soit évoquée dans la campagne suite à l’invasion de l’Ukraine par la Russie, les thèmes identitaires restent présents dans le débat… Qu’en pensez-vous ?  

Bruno Amable. L’analyse que nous faisons avec Stefano dans le livre, c’est que le grand projet unificateur pour le bloc bourgeois c’est la transformation du modèle socio-économique français par tout un tas de réformes structurelles liées à la relation d’emploi et à la protection sociale (loi Travail, réforme de l’assurance chômage, réforme des retraites…). Il s’agissait de transformer radicalement le modèle socio-économique dans un sens néolibéral et c’est ça qui rassemblait le bloc bourgeois. On a vu des protestations assez importantes et il est clair que la poursuite de ce programme, c’est ce qui s’annonce pour le prochain quinquennat si jamais Macron est réélu. Les inégalités vont augmenter et les tensions sociales vont s’accentuer puisque les réformes néolibérales ne correspondent pas à un soutien franc et largement répandu dans la population. La campagne et le traitement médiatique délaissent totalement ces enjeux économiques… On peut penser que ce n’est pas un hasard, c’est même un moyen très commode de situer le débat sur les enjeux identitaires plutôt que sur des thèmes qui pourraient poser problème au président sortant. L’émergence de la stratégie macroniste consiste à pousser la droite traditionnelle à s’exprimer encore davantage sur le terrain des questions identitaires pour concurrencer le Rassemblement national ou le nouveau concurrent de Marine Le Pen, Eric Zemmour. Ce traitement médiatique est donc tout à fait paradoxal, mais vous avez beaucoup d’acteurs politiques qui ont intérêt à ce qu’on ne parle pas de l’essentiel.  

Justement ne pas parler de l’essentiel c’est sans doute une des raisons pour lesquelles Macron se maintient haut dans les sondages… Malgré cette contestation, Macron sort de son mandat en étant toujours le favori. En 2017, vous écriviez pourtant que le bloc bourgeois était une illusion et qu’il ne pouvait pas se maintenir, comment expliquer la situation actuelle ?  

Ce que nous disions, et ce qui s’est confirmé, c’est que le bloc bourgeois est homogène, mais il est faible numériquement, ne regroupant que les catégories les plus aisées et diplômées des anciens blocs de gauche et de droite (cadres, professions intellectuelles, etc.). Son avenir politique passe par un élargissement du bloc. Compte tenu du programme central de transformation néolibérale, la seule façon de l’élargir c’est d’aller chercher des groupes sociaux qui sont, ou qui étaient, regroupés dans l’ancien bloc de droite : salariés du privé, indépendants… Les groupes sociaux de l’ancien bloc de gauche qui pouvaient rejoindre le bloc bourgeois l’ont déjà fait, il y a relativement peu à espérer pour Macron de ce côté-là. Le bloc bourgeois est donc en train de devenir ce que j’appelle un bloc de droite 2.0, c’est-à-dire qu’il agrège autour de lui des groupes sociaux qui sont en train de faire disparaître petit à petit le bloc de droite traditionnel. On a pu le voir dans la vie politique avec les ralliements de personnalités de droite au cours du mandat et on le voit encore aujourd’hui pendant la campagne électorale où il y en a de plus qui soutiennent Emmanuel Macron ouvertement : Éric Woerth2, par exemple, ou Nicolas Sarkozy, de façon plus discrète. 

Il est clair que la stratégie du Parti socialiste est totalement défaillante. Ils cherchent un équilibre là où il n’y en a plus, une sorte de néolibéralisme modéré, leur base sociale n’en voulait pas…

La candidate des Républicains est en grande difficulté, elle n’a pas beaucoup de soutien de la part de son propre parti. À mon avis, cela reflète le fait qu’elle n’a pas le soutien de la base traditionnelle de la droite… L’illusion était de penser que le bloc bourgeois, tel qu’il était, pouvait se maintenir. En fait, il ne se maintient pas, il s’élargit. Finalement, il devient encore plus dominant d’une certaine manière. Dans notre théorie des blocs sociaux, ceux-ci ne sont pas homogènes, ce ne sont pas des blocs où chaque groupe à la même importance. Il y a des groupes sociaux qui ont une importance primordiale et d’autres qui sont plus périphériques. Le cœur de ce bloc de droite 2.0 c’est finalement le bloc bourgeois, c’est autour de ce cœur que viennent s’agréger les autres groupes sociaux. 

En 2017, le bloc bourgeois a dynamité le Parti socialiste, qui représentait le bloc de gauche. Aujourd’hui, il semblerait que c’est au tour de la droite… Avec l’émergence de Macron, beaucoup de commentateurs parlent de la fin des partis, car les deux grandes familles politiques françaises sont complètement décrédibilisées et parce qu’on voit apparaître d’autres mouvements, de formes nouvelles. Avez-vous le sentiment qu’on va vers une cette société de fin des partis ? 

Les partis politiques ne sont pas au centre de notre analyse. Nous nous intéressons plutôt aux stratégies politiques susceptibles d’agréger les groupes sociaux. Dans la préface de la 2e édition de l’Illusion du bloc bourgeois, nous avons dégagé trois grands types de modèles socio-économiques qui pouvaient correspondre à différentes stratégies politiques. Il y a le modèle social-écologique, le modèle néolibéral et le modèle autoritaire ou illibéral (même si je n’aime pas trop cette dernière expression). À partir de ces trois modèles, on peut imaginer un espace défini en trois dimensions avec des stratégies politiques qui évoluent dans cet espace. Les partis personnalisent ensuite ces stratégies…  Il est clair que la stratégie du Parti socialiste est totalement défaillante. Ils cherchent un équilibre là où il n’y en a plus, une sorte de néolibéralisme modéré, leur base sociale n’en voulait pas… Dans cet espace en trois dimensions, vous pouvez avoir des recompositions, on peut les combiner. Macron c’est une sorte de combinaison du modèle néolibéral et du modèle autoritaire. Vu que les institutions sont rigides en France, vous avez la subsistance d’un modèle social-démocrate qu’Emmanuel Macron va s’attacher à détruire lentement et patiemment s’il est réélu.  

Par rapport à cette droitisation du champ politique, on a vu Valérie Pécresse reprendre la théorie du grand remplacement dans un meeting. Gérald Darmanin, ministre de l’Intérieur, a dit qu’il trouvait Marine Le Pen trop molle. Vincent Bolloré, milliardaire et patron de presse, soutient Éric Zemmour… Est-ce qu’on peut parler d’une fascisation ou d’une extrême droitisation des élites politiques et économiques en France ? Est-ce qu’on a connu un précédent équivalent dans l’histoire politique de la France ? 

Sébastien Gillard est journaliste. Il a écrit des articles publiés dans POUR et Le Monde diplomatique dont «La Wallonie ‘contaminée’ par la gauche radicale», premier article consacré au PTB dans les pages du mensuel français. Il est coréalisateur du reportage Le dilemme équatorien.

C’est clair que ça évoque davantage l’avant 2e guerre mondiale que la période postérieure à cette guerre, y compris la période de guerre coloniale qui était aussi une période particulièrement violente. En fait, c’est la rupture du bloc de droite qui provoque ce qu’on observe aujourd’hui, se manifestait déjà dans les années 1980 avec l’apparition du Front national. La constitution du bloc bourgeois, et son élargissement, finit de désagréger le bloc de droite et laisse un espace très marqué à l’extrême droite et aux politiciens qui jouent sur le thème de l’autoritarisme… On pouvait envisager une concurrence avec la République en marche sur le plan économique, mais c’est plutôt un discours encore plus à droite sur le plan sociétal qu’on entend pour essayer de gratter un électorat plus proche de l’extrême droite que de la droite traditionnelle… Sur le plan économique, il n’y a pratiquement pas de différence entre Macron et Pécresse. 

Les images de violences policières collent au gouvernement Macron surtout quand on pense à l’épisode des Gilets jaunes3 où on a vu le caractère autoritaire du pouvoir. Pourtant, Emmanuel Macron s’est fait élire avec l’image du jeune entrepreneur progressiste, attaché aux valeurs libérales au sens large… Est-ce qu’on peut parler du passage d’un libéralisme progressiste à un libéralisme autoritaire ? Il y a la nécessité d’élargir le bloc bourgeois vers la droite comme vous l’avez dit, mais, plus largement, est-ce qu’on peut parler d’un changement de nature du néolibéralisme ? 

C’est vrai que Macron avait envoyé des signaux « progressistes », mais il l’avait fait en direction de certains groupes sociaux très particuliers. Vers d’autres groupes, il avait envoyé des signaux très différents, certes un peu plus discrets, mais pas moins ambigus. Je pense à la rencontre avec Philippe de Villiers4. Il s’agissait d’un message destiné aux groupes sociaux, bien spécifiques à la France, qui sont ceux des milieux catholiques et traditionalistes très marqués à droite.

Cette façon de vouloir imposer les choses, y compris contre les résistances sociales, est présente parce que les libéraux considèrent qu’un bon ordre social se fonde sur le marché et qu’il faut le préserver, quel qu’en soit le coût.

Macron avait un discours qui envoyait des signaux contradictoires, mais qui a finalement fonctionné vis-à-vis des groupes respectivement concernés. Par ailleurs, une bonne partie de la science politique a fait carrière sur l’idée de groupes sociaux progressistes, qui seraient libéraux économiquement et progressistes au niveau des valeurs… Pour ma part, je pense que c’est une illusion bourgeoise propagée par des groupes sociaux qui sont un peu narcissiques et qui pensent qu’ils sont très avancés… Quand vous interrogez ces soi-disant progressistes, la répression policière ne les a jamais choqués. Quand vous écoutez les discours qu’ils ont tenus dans les médias ou sur les réseaux sociaux, vous constatiez qu’ils justifiaient les violences policières sous prétexte que les Gilets jaunes étaient des antisémites, des fascistes ou des beaufs… Il y avait un sondage, confirmé par plusieurs études5, qui montre que l’électorat « centriste » voulait de l’autorité. Les électeurs qui sont les plus favorables à un homme fort qui impose une politique sans être limité par l’Assemblée nationale, ceux qui arrivent en tête, ce sont les électeurs du Front national et juste derrière, vous avez l’électorat « centriste ».  Pour revenir à la question plus générale, je pense que cet aspect autoritaire est présent dans le libéralisme. Cette façon de vouloir imposer les choses, y compris contre les résistances sociales, est présente parce que les libéraux considèrent qu’un bon ordre social se fonde sur le marché et qu’il faut le préserver, quel qu’en soit le coût. Ensuite, pour des raisons politiques, il y a des groupes sociaux complètement indifférents à la répression policière contre la résistance sociale. La violence sociale est dans le néolibéralisme, elle n’est pas là tout le temps, mais, en cas de besoin, elle sera appliquée. 

Il y a quelques mois, Emmanuel Macron déclarait que l’OTAN était en état de mort cérébrale… Depuis, la Russie a envahi l’Ukraine, les partenaires de l’alliance atlantique parlent davantage d’une seule voix et ils ont renforcé leur présence dans l’est de l’Europe. En France, étant donné que le président dispose de prérogatives importantes concernant la politique internationale, comment cette nouvelle situation politique influence-t-elle la campagne ? Quels sont les effets de cette guerre et est-ce qu’elle redistribue les cartes entre les différents candidats ? 

Il y a un renouveau de l’atlantisme et cela redistribue les cartes de manière à marginaliser l’extrême droite qui souffre de sa compromission passée avec Poutine. Cela devrait favoriser l’extension du bloc bourgeois au bloc de droite 2.0 puisqu’ils peuvent très bien se retrouver sur une position atlantiste. Concernant l’aspect européen, c’est une sorte de semi-victoire, semi-échec, pour Macron. D’un côté, on voit bien la volonté de constituer une Europe de la défense et, de l’autre côté, les événements vont rendre la dépendance aux États-Unis encore plus importante avec les achats d’armes. Cela a été utilisé pour essayer de décrédibiliser Jean-Luc Mélenchon et donc la gauche. La position du candidat de la France Insoumise a sa cohérence, Mélenchon dit que nous n’avons pas intérêt à nous aligner sur les Américains surtout si ceux-ci se placent dans une situation de confrontation avec la Chine à plus ou moins brève échéance. Il est clair, à mon avis, qu’à court terme, c’est une position difficile à tenir. Tout va être fait pour remettre l’OTAN au centre de la stratégie de défense européenne en arguant que l’alliance atlantiste nous préserve des velléités russes.

Au début de cette campagne, on parlait énormément d’Éric Zemmour et il était vu comme le candidat en embuscade… À quelques jours du premier tour, lentement mais sûrement, on voit que celui qui grignote des points, si on oublie un peu Macron et Le Pen, c’est Jean-Luc Mélenchon. Qu’est-ce que vous en pensez ? Est-ce que l’élection arrivera trop tôt comme en 2017 ? Où est-ce que vous pensez qu’il y a un espoir avec sa campagne ? Plus largement, comment envisagez-vous la reconstruction d’un bloc populaire qui puisse insuffler une hégémonie de gauche et mettre les thèmes sociaux à l’agenda ? 

Est-ce qu’il va finir 3e, 4e, est-ce qu’il va être au 2e tour ? Franchement, je n’en sais rien. C’est très difficile parce qu’il faudrait que Zemmour ne s’effondre pas, car le « vote utile » peut aussi profiter à l’extrême droite. Le Pen ne fait quasiment pas campagne, elle devrait être complètement plombée pour sa connivence avec Poutine et la Russie… Or, elle se maintient, elle a un socle quasiment inamovible. C’est pour cette raison que la présence de Mélenchon au second tour ne me paraît pas gagnée. Plus fondamentalement, est-ce qu’il y a une place pour une opposition contre le bloc de droite 2.0 ? Sur le papier, oui ! Est-ce qu’il y aura une stratégie politique qui s’appuiera sur un bloc alternatif qui pourrait être un bloc populaire ? Le pari qui est fait, et qui me paraît être plus à moyen terme qu’à court terme, c’est de dire qu’il faut se baser sur la proposition d’un nouveau modèle socio-économique articulée autour de l’écologie et du social.  La difficulté est qu’une bonne partie des groupes sociaux qui sont rejetés du bloc de droite 2.0 ne sont pas mobilisés en faveur de ce modèle socio-économique. Un bloc populaire demanderait d’agréger les classes populaires issues du bloc de droite et du bloc de gauche. Il faudra peut-être que les transformations néolibérales aient atteint certains groupes sociaux pour qu’ils puissent envisager de soutenir une initiative politique qui irait dans ce sens. Cela pourrait même être des gens qui ont soutenu le bloc bourgeois et qui vont s’apercevoir que le néolibéralisme ne sert pas leurs intérêts… Il faut peut-être une sorte maturation qui crédibiliserait encore davantage la stratégie sociale / écologiste auprès d’un large public. La poursuite de la stratégie néolibérale va être une transformation radicale du modèle socio-économique et cela veut dire que la stratégie alternative devra elle-même être radicale. Il y aura de plus en plus de mécontents et cela va aussi rendre de plus en plus coûteuse la mise en œuvre de la stratégie alternative. 

Footnotes

  1. Parti de droite, anciennement appelé Union pour un mouvement populaire (UMP).
  2. Ancien ministre sous Sarkozy, aujourd’hui député, Éric Woerth a annoncé son soutien à Emmanuel Macron en février.
  3. À ce sujet, voir : https://www.off-investigation.fr/ep-03-gilets-jaunes-le-maintien-du-chaos/.
  4. Énarque, secrétaire d’État sous Chirac puis député européen, Philippe de Villiers est le fondateur et président du Mouvement pour la France, un parti conservateur d’extrême droite. Catholique traditionaliste, il est aussi le créateur du parc d’attractions le Puy du Fou et il est très proche d’Éric Zemmour. Voir : https://www.youtube.com/watch?v=WxduGqsmdqw&ab_channel=BLAST%2CLesouffledel%27info.
  5. Voir, par exemple, Finchelstein G. (2018), Portrait-robot des sympathisants de La République en marche, Paris, Fondation Jean Jaurès.