Les partis d’extrême droite jouent de plus en plus la carte sociale : ils sont censés défendre le “commun des mortels” en tant qu’outsiders. Mais cette façade sociale disparaît rapidement lorsqu’on examine leur comportement politique réel.
En Belgique et dans d’autres pays d’Europe, l’extrême droite a muté et adopte un discours social ciblé sur le monde du travail. Cela fonctionne et plusieurs partis d’extrême droite deviennent dominants en Europe. À l’approche des élections belges de 2024, la présente note vise à montrer que ce discours social n’est qu’une façade et qu’ils défendent en fait un agenda défavorable aux travailleurs. Elle analyse en particulier les positions de l’extrême droite sur les salaires, les pensions et la taxation des plus fortunés.
Ci-dessous, vous trouverez une analyse des positions du Vlaams Belang, principal parti d’extrême droite en Belgique. Vous trouverez également une analyse de figures françaises (Éric Zemmour et Marine Le Pen) qui influencent le débat belge francophone, du parti wallon Chez Nous.
En filigrane, ce texte propose une stratégie de lutte contre l’extrême droite : en plus des arguments humanistes ou démocratiques contre celle-ci, il convient de mobiliser des arguments socio-économiques, car ceux-ci sont susceptibles de convaincre largement au sein du monde du travail.
Tom Van Grieken, Vlaams Belang
Le Vlaams Belang (VB) a mis un maquillage social ces dernières années. Le parti vient de loin. Il y a moins de vingt ans, un employé du Vlaams Belang confiait après une grève de la SNCB : « Les syndicats peuvent compter sur mon soutien, dans tous les cas. Si seulement je peux leur donner une petite tape dans le dos, ils n’ont qu’à me le demander. De préférence sur le bord du quai, avec le nez contre la voie »1. Malgré le revirement social dans le discours, les positions anti travailleurs du parti sont toujours présentes. Elles se voient surtout dans les votes au Parlement.
Salaires
Le VB affirme soutenir les salaires et le pouvoir d’achat. Pourtant, en 2017, le parti a voté au Parlement fédéral pour le durcissement de loi de compétitivité. Il s’agit de la fameuse loi de 1996/2017 que les syndicats combattent et qui va geler les salaires en 2023-2024. Avant 2017, la limitation des hausses de salaire était indicative (on pouvait la dépasser). En 2017, le Parlement belge l’a rendue contraignante. Le VB a voté pour ce durcissement avec le reste de la droite2. En 1996, il avait voté contre car la loi de compétitivité, car celle-ci n’allait pas assez loin (plus d’infos sur le vote de 1996 en note de bas de page3). Notons que lorsqu’il est mis sur le gril sur la question, le VB se sert de son vote « contre » en 1996 pour faire comme s’il était opposé au blocage des salaires.
Le VB a voté au Parlement fédéral pour le durcissement de loi de compétitivité. Il s’agit de la fameuse loi de 1996/2017 que les syndicats combattent et qui va geler les salaires en 2023-2024.
Le VB affirme aussi vouloir augmenter le salaire minimum en Belgique4. Pourtant, quand il a eu l’occasion de voter sur le sujet dans le cadre européen, il a voté contre. En 2022, le Parlement européen a mis au vote une proposition de directive européenne sur le salaire minimum européen. Tous les partis belges ont voté pour, à l’exception de la N-VA et du Vlaams Belang5. Le Vlaams Belang se justifie en disant qu’il souhaite que cette compétence reste nationale6.
Mais cette justification n’a pas de sens. Un salaire minimum européen n’empêche pas les États de légiférer en la matière. Mais surtout, cela permet de limiter le dumping social en Europe. En particulier, en augmentant les salaires dans les pays de l’Est, cela décourage les délocalisations là-bas ou les pratiques de dumping comme l’import de travailleurs migrants temporaires (travail détaché). Ce sont deux phénomènes contre lesquels le Vlaams Belang prétend vouloir protéger les travailleurs flamands. Mais les votes de leurs députés au Parlement européen vont dans le sens contraire.
Pensions
Dans son programme de 2019, le VB se prononce en faveur d’une pension à points7. Il s’agit d’un mécanisme qui pénalise généralement les faibles revenus (les temps partiels notamment). Sur l’allongement de la carrière, il est plus qu’ambigu. Il dit dans le même document : « Le Vlaams Belang veut réduire l’âge de la retraite de 67 à 65 ans » (p.63), mais aussi « Nous devons allonger les carrières […] Des carrières moins stressantes, mais plus longues devraient être l’objectif pour maintenir notre sécurité sociale à un niveau abordable et pour donner à notre économie la main-d’œuvre dont elle a besoin. » (p.38). C’est donc en allongeant les carrières que le VB souhaite financer le coût du vieillissement, ce qui semble peu compatible avec sa volonté affichée de revenir à la retraite à 65 ans.
En matière de vote, le VB est également inconfortable sur les pensions. En 2015 a eu lieu le vote sur le passage de l’âge de la retraite de 65 à 67 ans, un des votes les plus importants de la législature. Seul un des trois députés du VB a participé au vote et a voté contre le report de l’âge de la retraite. Les deux autres députés ne sont pas venus au Parlement ce jour-là8. Seuls 4 autres députés sur les 150 étaient absents à la séance, mais ils avaient motivé cette absence par une raison impérieuse. En politique, l’absence à un vote crucial n’est pas un fait anodin, c’est le témoin d’un malaise profond quant au positionnement du VB sur le sujet abordé.
Enfin, notons que le VB a également validé les suppléments de pension de 20 % pour les députés.
Impôts
Le VB défend principalement les entreprises en matière fiscale. Le Parlement européen a mis au vote une législation concernant l’instauration d’une liste noire des États européens qui sont des paradis fiscaux et d’un cadastre des impôts payés par les multinationales. Il s’agissait donc d’une proposition pour davantage de justice fiscale.
Le VB a voté contre un amendement visant à instaurer une taxe Corona sur les plus fortunés.
Les députés européens du Vlaams Belang ont voté contre ces mesures9. Ils ont également voté contre un amendement visant à instaurer une taxe Corona sur les plus fortunés10.
Social
Le VB a voté pour la chasse aux malades longue durée en 2017. La ministre Maggie De Block a déposé un projet de loi en 2017 visant à durcir les dispositions concernant les malades longue durée face au marché de l’emploi. Ce projet visait à permettre à l’employeur de licencier un malade longue durée sans indemnité de licenciement ni préavis si celui-ci est déclaré inapte par le médecin du travail. Le VB a voté pour cette réforme11.
Syndicats
Le VB reste un parti antisyndical. Il s’oppose au versement des allocations de chômage par les syndicats12. Par ailleurs, en juin 2021, il a déposé au Parlement une proposition pour donner une personnalité juridique aux syndicats (ce qui a pour conséquence majeure de les obliger à rendre publiques leurs caisses de grève, pour le plus grand bonheur des employeurs).
Éric Zemmour (Reconquête, France)
Éric Zemmour affiche une ligne d’extrême droite très libérale. Toutefois, ses propositions concernant le travail étant peu connues, il suscite l’attention de certains travailleurs.
Salaires
Au cours de la crise d’inflation qui a secoué la France en 2022, Éric Zemmour n’a pas voulu d’augmentations de salaire ni d’indexation automatique des salaires. Il a proposé une « prime zéro charge »13. C’est-à-dire une prime unique sans impôts ni cotisation sociale, du type la « prime Corona » ou la « prime énergie » en Belgique. À la différence près qu’en Belgique, ces primes venaient s’ajouter aux indexations des salaires, ce qui est très différent.
La proposition d’Éric Zemmour revient à acter une énorme perte de pouvoir d’achat pour les Français, car ils ne reçoivent qu’une prime « one shot » pour compenser l’inflation, et non des hausses de salaire. Par ailleurs, ce procédé réduit le financement de la sécurité sociale. La position d’Éric Zemmour en matière salariale est donc clairement désavantageuse pour les travailleurs.
Pensions
Éric Zemmour propose de relever l’âge minimum de départ à la retraite de 62 à 64 ans d’ici à 2030.14 Rappelons que les 62 ans actuels en France sont un âge minimum pour la pension, qui sera alors souvent incomplète (la pension complète étant déjà à 67 ans, comme en Belgique).
Éric Zemmour, incarnation de l’aile libérale de l’extrême droite, est favorable au relèvement de l’âge de la retraite et à l’érosion de la sécurité sociale.
Éric Zemmour est donc en faveur du relèvement de l’âge minimum de 62 à 64 ans et n’hésite pas à adopter le langage patronal en matière de retraites : « Je pense que ceux qui sont pour la retraite à 60 ans sont des irresponsables »15, « Je pense que les gens de plus de 50 ans sont trop inactifs »16.
Impôts
Éric Zemmour propose de baisser massivement les impôts des entreprises de 30 milliards d’euros17. Sa solution pour créer de l’emploi est donc de favoriser les entreprises et d’en augmenter les bénéfices. Il s’agit ici aussi d’une position libérale. Elle va probablement nuire aux travailleurs, car elle va réduire le financement de l’État, ce qui amènera une réduction des prestations sociales ou des services publics (pensions, remboursement maladie…).
Éric Zemmour propose également de diminuer la Contribution Sociale Généralisée (CSG), qui est l’impôt qui finance directement la sécurité sociale en France. Il propose donc de diminuer le financement de la sécurité sociale pour en faire bénéficier ceux qui payent la CSG. Parmi ces derniers, il y a certes des travailleurs (et des rentiers, des actionnaires…), mais les travailleurs seront finalement perdants en raison de la diminution du financement de la sécurité sociale.
Éric Zemmour incarne donc le visage libéral de l’extrême droite française.
Marine Le Pen (Rassemblement National, France)
Marine Le Pen a choisi de présenter un visage plus social qu’Éric Zemmour. Pourtant, quand on creuse ses propositions et ses votes, on voit qu’elle n’est pas favorable aux travailleurs.
Salaires
Le Rassemblement National (RN) affirme défendre le pouvoir d’achat. Toutefois, au cours de la crise d’inflation qui a secoué la France en 2022, Marine Le Pen s’est opposée à des augmentations de salaire brut des travailleurs. Le 20 juillet 2022 à l’Assemblée nationale, les députés du RN et les autres députés de droite ont voté contre l’augmentation du SMIC (salaire minimum en France) à 1 500 €18. Notons que le RN a voté en ce sens alors que 84 % des sympathisants RN souhaitent la hausse du SMIC19.
Marine Le Pen propose à la place d’autoriser les entreprises, sur la base du volontariat, à augmenter les salaires nets en réduisant les cotisations patronales, donc en réduisant le financement de la sécurité sociale20. Il s’agit d’une augmentation du salaire direct (en poche) en diminuant le salaire indirect (sécurité sociale). Sur le long terme, les travailleurs n’y gagneraient rien puisque l’argent reçu en plus en fin du mois leur sera repris plus tard avec la réduction du financement de la sécurité sociale et donc des pensions, de la santé, etc. Il s’agit d’une proposition d’inspiration libérale.
Impôts
Le RN souhaite baisser les impôts sur les entreprises en supprimant les cotisations foncières des entreprises et les impôts de production21 (ce qui entraînera plus de bénéfices pour les entreprises). Il souhaite aussi supprimer l’impôt sur la fortune immobilière, qui s’applique aux biens supérieurs à 1,3 million d’euros. Il souhaite le compenser par un autre impôt sur la fortune financière, ce qui semble être une mesure redistributive. Mais ils souhaitent faire des exceptions de telle sorte qu’il y aura moyen d’éviter cet impôt22. Le RN souhaite aussi réduire la taxation sur l’héritage et les donations ce qui va bénéficier aux individus fortunés23. Ils se sont également abstenus sur un vote quant au rétablissement de l’impôt sur la fortune24. Dans l’ensemble, comme l’analyse un article de Challenges25, leur programme fiscal est à l’avantage des plus fortunés.’
Un entretien sur France Inter est éloquent à ce sujet26 :
Journaliste : « On pourrait taxer les plus riches ? »
Marine LP : « Taxer les plus riches c’est un peu vague »
Journaliste : « On taxe les entreprises ou pas ? »
Marine LP : « Le marteau n’a pas qu’un clou, des taxes, toujours des taxes »
Si le RN affiche des mesures sociales, il ne semble en tous cas pas souhaiter prélever de l’argent auprès des entreprises ou des plus fortunés pour le financer.
Lors des votes à l’Assemblée nationale, le RN s’est abstenu sur un amendement en faveur d’une imposition plus juste des multinationales. Il s’est également abstenu sur une réforme de l’impôt sur les sociétés qui favoriserait les PME, alors qu’il se prétend pourtant défenseur des PME27.
Concernant une taxe sur les super dividendes, la position est ambiguë : les députés RN ont voté pour une telle taxe dans le cas français 28, mais contre dans le cadre européen29.
Pensions
Marine Le Pen s’oppose à la réforme du gouvernement Macron visant à augmenter l’âge de départ à la retraite30.
Alors que 93 % des sympathisants RN souhaitent un blocage des prix pour faire face à l’explosion des prix, Marine Le Pen a voté contre à l’Assemblée nationale.
Elle n’est pas pour autant favorable aux grévistes s’opposant à la réforme, comme elle le laisse paraître lors d’une interview sur France Inter : Auditeur : « Pourquoi ne pas utiliser la force contre ces salauds de grévistes ? » Marine Le Pen : « Vous avez parfaitement raison, à partir du moment où le blocage empêche d’accéder à l’essence, on fait débloquer par les forces de l’ordre, il y a eu des réquisitions et c’est parfaitement naturel » 31. Même son de cloche chez Jordan Bardella, président du RN, qui se dit « pas favorable au blocage ».
Marine Le Pen est donc contre la réforme, mais sans soutenir les moyens les plus efficaces pour s’opposer à celle-ci.
Pouvoir d’achat
Alors que 93 % des sympathisants RN souhaitent un blocage des prix pour faire face à l’explosion des prix32, Marine Le Pen a voté contre à l’Assemblée nationale33.
Évasion fiscale
Le Rassemblement National donne des avis mitigés sur le sujet. Sur 10 projets législatifs proposés, il s’est montré défavorable à la moitié (abstention ou contre). Ces propositions visaient : une meilleure coopération entre les États en matière d’impôt sur les sociétés pour éviter d’attirer les capitaux étrangers, plus de transparence pour les impôts payés par les multinationales dans chaque pays, une directive anti-blanchiment et financement du terrorisme, une harmonisation des sanctions pénales contre le blanchiment et une transparence des intermédiaires financiers34.
Travail détaché
Au Parlement européen, le RN s’est majoritairement abstenu sur les propositions de réforme visant à améliorer la protection des travailleurs détachés.
Les députés ont également rejeté la création de la nouvelle autorité européenne du travail, chargée de détecter les fraudes à la mobilité des travailleurs et le socle européen des droits sociaux, qui encourage une harmonisation des règles du travail et de la protection sociale à travers le continent.
Devoir de vigilance des entreprises : le Parlement européen a approuvé le principe d’un devoir de vigilance européen : il permettra de tenir responsables les multinationales en cas de violations des droits humains ou de dommages environnementaux. Cela vaut même si ces atteintes sont commises par le biais des filiales et des sous-traitants. Le 10 mars 2021, tous les partis français ont voté pour sauf le RN qui a voté contre35.
Libre-échange
Le RN affirme : « Nous volons substituer au libre-échange, destructeur pour la nature et pour les hommes, le juste échange »36. Pourtant le RN est absent lors des votes sur les traités de libre-échange entre l’UE et les États-Unis37.
Syndicats
L’opinion de Marine Le Pen en 2007 n’était pas favorable aux syndicats : « Les syndicalistes sont toujours ceux qui font semblant de combattre et enterrent en général les travailleurs »38. A-t-elle réellement changé depuis ?
Chez Nous (Extrême droite wallonne)
Salaires
Bien que ce thème fasse l’actualité, il n’y a aucune mesure présentée sur les salaires ou des thèmes proches (la loi de 1996…) le programme39 ou le site web du parti Chez nous. Ce sujet semble complètement absent de ses préoccupations.
Pensions
Cette thématique est également absente des 12 pages du programme.
Ni sur les salaires, ni sur les pensions, le Chez Nous n’a d’opinion.
Impôts
Le programme mentionne une diminution de l’impôt sur les entreprises de 25 à 22 %, ce qui revient à réduire le financement der l’État pour augmenter la marge bénéficiaire des entreprises40. Il s’agit d’une recette d’inspiration libérale.
Chômage
Chez Nous souhaite permettre aux chômeurs de longue durée d’accomplir des travaux d’intérêt général afin d’embellir nos espaces de vie en les rétribuant sous forme de chèque-terroir. Tout chômeur peut déjà travailler gratuitement s’il le veut (bénévolat, c’est même défrayé) il va donc s’agir probablement d’une porte ouverte pour rendre une mise au travail des chômeurs obligatoire41.
Footnotes
- Bjorne Roose, De Morgen, 4 novembre 2005, Onthullend boek over Vlaams Belang: “partij van de rijke man” | Indymedia.be
- https://www.rtbf.be/article/la-majorite-federale-appuyee-par-le-vlaams-belang-approuve-une-reforme-bridant-les-salaires-9550399 sur le site officiel de la Chambre p200, vote 018 : ip160.pdf (dekamer.be)
- https://www3.dekamer.be/digidocanha/K0106/K01060718/K01060718.PDF , vote 119. « le Vlaams Blok n’approuvera absolument pas ce projet de loi pernicieux sur l’emploi et la compétitivité, principalement parce que cette loi ne créera pas de nouveaux emplois, qu’elle n’a même pas cette ambition, et parce que la compétitivité de nos entreprises ne sera pas du tout renforcée par cette loi. La seule chose que nous obtiendrons est une redistribution massive, générale et obligatoire du travail, rendant impossible l’embauche de jeunes à temps plein par les employeurs et obligeant autant que possible les entreprises à licencier les plus de 50 ans au moins à temps partiel. » La loi de 1996 a été mise en place pour rendre la Belgique plus compétitive, par cette citation, le Vlaams Blok précise qu’il vote contre parce que ça ne rend pas la Belgique compétitive, ça ne va pas assez loin. Il a d’ailleurs voté pour son durcissement en 2017. Rappelons que c’est cette même loi qui a fixé l’augmentation maximale des salaires de +0,4% en 2021-2022 et qui les gèle en 2023-2024.
- Vlaams Belang wil hogere nationale minimumlonen | Vlaams Belang
- VERSLAG over het voorstel voor een richtlijn van het Europees Parlement en de Raad betreffende toereikende minimumlonen in de Europese Unie | A9-0325/2021 | Europees parlement (europa.eu)
- Vlaams Belang wil hogere nationale minimumlonen | Vlaams Belang
- VB programma 2019.pdf (vlaamsbelang.org)
- ip069.pdf (lachambre.be)
- https://www.rtbf.be/article/paradis-fiscaux-vote-a-l-unanimite-comment-les-eurodeputes-belges-ont-ils-vote-en-matiere-de-fiscalite-10540461
- SÉANCE PLÉNIÈRE (dekamer.be)
- Compte rendu intégral de la séance plénière du 8-12-2016
- Verzuilde vakbonden krijgen weer extra geld toegestopt | Vlaams Belang
- Éric Zemmour propose une «prime zéro charge» pour les salariés (lefigaro.fr)
- https://www.institutmontaigne.org/presidentielle-2022/eric-zemmour/augmenter-lage-legal-de-la-retraite-a-64-ans-et-aligner-les-differents-regimes-de-retraite/
- https://twitter.com/cnews/status/1613264336532676633?s=49&t=QIBf1C3iCvbHatY3epS1ag&fbclid=IwAR3HowXsmwFY7wAuAFMPb0gGzGmUoG1TZY1oykvarGO_xgiCqhqPie-U5m4
- https://twitter.com/bfmtv/status/1457323605843496961s=49&t=QIBf1C3iCvbHatY3epS1ag&fbclid=IwAR3MpkEBeI5fPkhn-9o3CMaLiQ5bOe_XuNXAog9KGGwj_-kDeFfPhz38UHM
- https://www.parti-reconquete.fr/programme
- https://datan.fr/votes/legislature-16/vote_44
- ELABE pour BFM Business
- https://www.marianne.net/politique/le-pen/presidentielle-2022-marine-le-pen-une-candidate-sociale-vraiment
- https://rassemblementnational.fr/22-mesures Citation Le Pen : 2007, France-Inter
- Présidentielle: Les 5 cadeaux fiscaux de Marine Le Pen aux plus riches – Challenges
- Ibid.
- Vote n°325 – Amendement n°2657 – Projet de loi de finances pour 2023 – 16e législature | Datan
- Présidentielle: Les 5 cadeaux fiscaux de Marine Le Pen aux plus riches – Challenges
- https://linsoumission.fr/2023/03/09/france-inter-le-pen-arnaque-sociale/?fbclid=IwAR00ouykIWc4uJ1iqBZvMnA_fC84T95mn-M4_tnMRiZhs6pVB7GAcvRkmhw (reconstitution d’un entretien sur France Inter)
- https://www.assemblee-nationale.fr/dyn/16/amendements/0273A/CION_FIN/CF825 et https://twitter.com/alma_dufour/status/1577708536821317635?s=20
- Vote n°269 – Amendement n°3486 – Projet de loi de finances pour 2023 – 16e législature | Datan
- https://linsoumission.fr/2023/03/13/bardella-rn-vote-contre-super-profits/?fbclid=IwAR34xb5asFWULMxDXzWXy983qQ75RSOZhogl4uIhsh3JU_dqfnaju72GFhI
- https://www.capital.fr/votre-retraite/marine-le-pen-precise-ceux-qui-seraient-concernes-par-une-retraite-a-60-ans-1428780
- https://linsoumission.fr/2023/03/09/france-inter-le-pen-arnaque-sociale/?fbclid=IwAR00ouykIWc4uJ1iqBZvMnA_fC84T95mn-M4_tnMRiZhs6pVB7GAcvRkmhw retrnscription d’un entretien sur France Inter)
- ELABE pour BFM Business
- BFMTV https://www.dailymotion.com/video/x8a6xrn
- https://www.lemonde.fr/les-decodeurs/article/2019/05/10/comment-le-rassemblement-national-vote-au-parlement-europeen_5460545_4355770.html
- https://basta.media/Parlement-europeen-presidentielle2022-extreme-droite-votes-politique-sociale-multinationales-levee-des-brevets
- https://twitter.com/action_insoumis/status/1131986871108755456?s=49&t=QIBf1C3iCvbHatY3epS1ag&fbclid=IwAR0KCGS5WaXSAjwo2w6xH4NN-wfrRNVY8onWueKZA1GKqVJcReuXGAXHYqw
- https://www2.assemblee-nationale.fr/scrutins/detail/(legislature)/14/(num)/802
- Citation Le Pen : 2007, France-Inter
- https://www.cheznous.be/more/2021/05/Programme-Chez-Nous-MP2_compressed.pdf
- https://www.cheznous.be/more/2021/05/Programme-Chez-Nous-MP2_compressed.pdf
- https://www.cheznous.be/more/2021/05/Programme-Chez-Nous-MP2_compressed.pdf