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F-35, un avion de chasse couteux et inutile

Tanguy Masson

—13 octobre 2025

Les premiers F35 des 34 commandés en 2018 sont livré en octobre. Le gouvernement Arizona en veut 11 de plus, alors qu’à la base le choix pour le F35 n’était pas le bon — ni pour notre sécurité, ni pour notre souveraineté, ni pour nos finances.

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Fin 2018, à l’issue d’une procédure de quatre ans destinée à remplacer sa flotte de F-16, la Belgique décide d’acquérir 34 chasseur-bombardiers F-35 américains pour un coût d’achat de 3,8 milliards d’euros et un coût total sur leur durée de vie d’environ 15 à 18 milliards d’euros.

Sept ans plus tard, alors que la Belgique reçoit ses premier F-35 sur la Base de Florennes, les États-Unis, à travers l’OTAN demandent désormais à la Belgique d’acheter 21 nouveaux avions, pour arriver à un total de 55. Le ministre de la Défense Théo Francken (N-VA) accepte d’en acheter 11 supplémentaires pour arriver à 45 appareils au total. Coût estimé de l’opération : 1,5 milliards d’euros supplémentaires.

Pour comprendre les enjeux relatifs à l’acquisition de tels appareils, il convient de revenir sur les débats qui ont traversé la procédure de remplacement des F-16 et qui restent d’actualité aujourd’hui.

Tanguy Masson est diplômé en Relations Internationales de l’ULB, où il a réalisé un mémoire sur la procédure de remplacement des F-16 belges. Il est également activiste au sein d’Intal, un mouvement belge de solidarité internationale.

Pendant quatre ans, la coalition suédoise (MR, Open VLD, N-VA, CD&V) et son ministre de la Défense, Steven Vandeput (N-VA), ont tenté de réduire la question du remplacement des F-16 à un simple problème technique. Selon eux, les F-16 étaient devenus trop vieux, il fallait impérativement acheter un nouvel avion moderne et le F-35 représentait, d’un point de vue technique, l’appareil le plus performant.

Or, ces arguments servaient surtout à occulter l’enjeu essentiel du débat. Il n’existe pas « d’arme parfaite » : chaque avion possède des atouts et des limites, selon les missions pour lesquelles il est conçu.

Le véritable choix consiste donc à déterminer quelles missions le gouvernement belge veut confier à sa flotte aérienne. Ce choix n’est pas d’ordre technique, mais bien politique. Il découle directement de la vision du monde que le gouvernement belge défend : une armée offensive pour intervenir partout dans le monde ou une armée de défense.

Cela soulève alors plusieurs questions : le remplacement des F-16 était-il réellement indispensable ? Quelle vision du monde le gouvernement défend-il ? N’existait-il pas d’autres alternatives pour garantir notre sécurité que l’achat des F-35 ? Et enfin, comment justifier le coût exorbitant de ces appareils ?

Un remplacement pas si nécessaire

Tout d’abord, il faut rappeler que le remplacement des F-16 n’était pas aussi évident ni aussi urgent que l’affirmait le ministre Vandeput. Certes, les plus anciens appareils belges datent de 1976, mais ils restaient pleinement opérationnels et continuaient à être engagés en missions, notamment en Syrie et en Irak dans le cadre de la lutte contre l’État islamique. Malgré cela, le ministre soutenait que leur remplacement devait impérativement intervenir entre 2023 et 2027, arguant que les avions seraient alors en fin de vie et ne pourraient plus voler.

Or, le 20 mars 2018, la presse révélait l’existence d’une note confidentielle de Lockheed Martin, le constructeur des F-16. Selon ce document, moyennant certaines modifications, les F-16 belges auraient pu rester opérationnels jusqu’entre 2029 et 2037.

Pendant quatre ans, la coalition suédoise (MR, Open VLD, N-VA, CD&V) a tenté de réduire la question du remplacement des F-16 à un simple problème technique.

Cette révélation provoque un véritable scandale. Deux audits sont lancés et concluent que la faute se trouve dans l’état-major de l’armée en charge de la procédure. Ces derniers ont outrepassé leur rôle en décidant de dissimuler la note et de ne pas prévenir le ministre Vandeput sous prétexte que la prolongation de la durée de vie des F-16 aurait coûté des milliards et que, dans tous les cas, les avions auraient été dépassés face à une armée moderne.

Or, les faits ont depuis contredit cet argument. En août 2025, quatre F-16 belges ont été déployés pour une mission de police du ciel en Islande, et la Belgique s’est engagée à livrer plusieurs F-16 à l’Ukraine entre 2025 et 2030 pour soutenir son effort de guerre contre la Russie. Ces décisions démontrent que les appareils restent opérationnels et pertinents, en contradiction avec l’avis de l’état-major qui les jugeait obsolètes face à une armée moderne quelques années plus tôt.

Quelle vision de la Défense belge ?

Mais alors, pourquoi tant d’impatience pour remplacer les F-16 et pourquoi le choix du F-35 ? Pour comprendre ce qui se jouait, il faut revenir sur la procédure de remplacement des F-16 et ses étapes clés.

La procédure est lancée en 2014 par le ministre démissionnaire de la Défense, Pieter De Crem (CD&V). Ce n’est toutefois qu’en 2016 que le processus prend réellement forme, avec la publication par son successeur Steven Vandeput (N-VA) de la note stratégique intitulée « Vision stratégique pour la Défense à l’horizon 2030 ».

Ce document expose la lecture belge de la situation internationale et définit les grandes priorités de défense pour les quinze années à venir, jusqu’en 2030. Cette vision se résume en une phrase : « La réalité actuelle est celle d’une Europe en paix entourée d’une périphérie connaissant le chaos »1. À partir de cette vision, le gouvernement justifie une hausse du budget de la Défense, de 0,9 % à 1,3 % du PIB d’ici 2030, ainsi que l’acquisition de 34 avions de combat modernes et multi rôles destinés à remplacer les F-16 actuels.

Cette note stratégique servira de référence pour définir le contenu de la Request for Government Proposal (RfGP), un document de 164 questions, élaboré par l’armée belge et constituant le cœur du processus de remplacement. Publié en mars 2017, ce document évalue plusieurs dimensions essentielles : le coût global, les retombées industrielles pour la Belgique, l’efficacité opérationnelle des appareils, ainsi que la nature du partenariat entre États.

La procédure retenue repose en effet sur un modèle “d’État à État” : le pays vendeur ne devait pas seulement livrer les avions, mais également s’engager à une coopération durable avec la Belgique en matière de maintenance, de formation, de soutien logistique et de gestion des armements.

À la suite de cet appel, quatre pays manifestèrent leur intérêt, proposant cinq chasseurs-bombardiers :

  • la France, avec le Rafale ;
  • le Royaume-Uni, avec l’Eurofighter Typhoon ;
  • la Suède, avec le Gripen ;
  • et les États-Unis, avec le F/A-18 Super Hornet et le F-35.

Le RfGP constitue le véritable faiseur de roi de la procédure de remplacement des F-16 et son contenu a suscité de vives controverses. Deux éléments en particulier ont fait grincer des dents les opposants au projet ainsi que certains concurrents, notamment la France : les questions relatives à la capacité d’emport nucléaire et celles concernant les capacités furtives des avions candidats.

La dissuasion nucléaire fait partie des missions que la Belgique a accepté de prendre en charge dans le cadre de l’OTAN. C’est ce qui explique la présence, sur la base de Kleine-Brogel, de bombes nucléaires américaines B61-12, trois fois plus puissantes que celles d’Hiroshima, ainsi que la décision du gouvernement d’inclure la capacité d’emport nucléaire parmi les critères du RfGP.

Quant à la furtivité, elle permet à un avion de réduire sa visibilité sur les radars, le rendant beaucoup plus difficile à repérer. Cette capacité est surtout utile pour des missions menées en territoire ennemi, où la discrétion est essentielle pour éviter d’être détecté ou abattu.

Elle joue également un rôle dans la dissuasion nucléaire : pour que la dissuasion soit crédible, un pays doit être en mesure de frapper si nécessaire. La furtivité renforce donc cette crédibilité en augmentant les chances qu’un avion puisse atteindre sa cible sans être abattu.

Or, parmi tous les appareils en compétition pour remplacer le F16, seul le F-35 possède la capacité d’emport nucléaire et les capacités furtives. C’est ce qui amènera Éric Trappier, président de Dassault Aviation, le fabricant du Rafale, à déclarer que « La Belgique avait déjà opté pour les États-Unis et ses F-35 avant même que l’appel d’offres pour le remplacement des avions F-16 ne soit lancé »2. André Dumoulin, chercheur à l’Institut royal supérieur de défense (IRSD) et professeur à l’ULiège tente d’expliquer ce favoritisme nucléaire : « Pour la Belgique, accueillir du nucléaire américain serait une manière de se faire bien voir, de faire passer la pilule (auprès de l’OTAN -NDLR) d’un budget de la défense nationale très réduit à un moindre coût »34.

Selon une note confidentielle de Lockheed Martin, les F-16 belges auraient pu rester opérationnels jusqu’entre 2029 et 2037

Cette impression de choix prédéterminé est encore renforcée par un article de 2013, révélant que la Belgique s’était engagée auprès de l’OTAN à ce que dix des avions remplaçant les F16 soient capables d’effectuer des missions SEAD (Suppression of Enemy Air Defenses)5. Or, ce type de missions nécessite précisément des appareils furtifs tels que le F-35 pour être menées efficacement.

À l’inverse, le document ne comporte aucune question sur la capacité des avions à assurer des missions de police du ciel — pourtant l’une des principales missions de la Belgique au sein de l’OTAN —, alors même qu’il s’agit d’un point faible du F-35, moins maniable et dont la vitesse de pointe est inférieure à ses concurrents.

Le 25 octobre 2018, sans grande surprise, le ministre Steven Vandeput annonce, à l’issue d’un Kern (Conseil des ministres restreint), la décision du gouvernement belge d’acquérir 34 F-35 auprès des États-Unis.

Double dépendance aux États-Unis

L’achat de ces F-35 n’apporte cependant pas davantage de sécurité à la Belgique et ils nous rendent plus dépendants des États-Unis pour sa défense.

Le retour de Donald Trump au pouvoir en 2025, ses menaces contre le Groenland, sa guerre commerciale contre l’Europe montre au grand jour l’agressivité de la politique étrangère américaine. Dans ce contexte, l’avenir des relations entre l’Europe et les États-Unis demeure profondément incertain et compter sur l’industrie de défense américaine pour garantir notre sécurité est un pari risqué.

En achetant des avions américains, la Belgique se place dans une situation de double dépendance vis-à-vis de Washington.

D’abord sur le plan industriel : en vendant leurs avions à la Belgique, les États-Unis se sont engagés à assurer la maintenance, la formation du personnel, le soutien logistique et la gestion de l’armement. Si, demain, les autorités américaines décidaient d’interrompre ce soutien, la Belgique se retrouverait incapable d’assurer seule la maintenance et l’exploitation de sa flotte. De plus, la majorité des pièces de rechange étant produites aux États-Unis, une simple suspension de livraison pourrait clouer nos appareils au sol.

En achetant des avions américains, la Belgique se place dans une situation de double dépendance vis-à-vis de Washington

Ensuite, sur le plan politique et militaire, plusieurs experts ont souligné que les États-Unis conservent la mainmise sur le système cloud des F-35, auquel les avions se connectent. Ce système collecte toutes les informations de vol et sert de base pour les mises à jour ainsi que l’évolution des fonctionnalités des appareils. Si demain la Belgique souhaitait employer ses avions dans un cadre qui ne convient pas aux intérêts américain, Washington pourrait nous exclure du système, rendant nos avions, à terme, obsolètes voire inutilisables.

Ainsi, en achetant des F-35, la Belgique ne renforce pas son autonomie stratégique mais compromet sa souveraineté militaire et se soumet à la politique étrangère américaine.

Du dilemme de la sécurité à l’alternative

Enfin, le véritable enjeu de l’achat de F-35 ne réside pas seulement dans son coût ou ses performances, mais également de la nature des missions que la Belgique remplit au sein de l’OTAN. Notre pays en remplit trois principales : la police aérienne du Benelux, la surveillance de l’espace aérien européen et la participation à la dissuasion nucléaire auxquelles s’ajoutent des opérations militaires partout dans le monde. Si les deux premières sont de nature défensive, visant à protéger le territoire et à garantir la sécurité collective, la troisième est intrinsèquement offensive : la dissuasion nucléaire n’a de sens que si l’on possède la capacité réelle de frapper l’ennemi.

C’est précisément dans ce contexte que les capacités d’emport nucléaire et de furtivité du F-35 prennent tout leur sens. En choisissant cet appareil, la Belgique s’aligne sur la doctrine stratégique de l’OTAN et adopte une posture offensive qui ne renforce pas sa sécurité, mais l’inscrit dans ce que les relations internationales appellent le dilemme de sécurité : plus un État investi dans des capacités militaires offensives, plus il provoque un sentiment d’insécurité chez les autres, qui réagissent alors en augmentant à leur tour leurs dépenses militaires. Ce cercle vicieux conduit progressivement à un monde surarmé, où la moindre étincelle peut déclencher un conflit aux conséquences dévastatrices.

Ce mécanisme n’est pas nouveau. Durant la Guerre froide, les crises des missiles de Cuba en 1962 et des euromissiles en 1983 ont ainsi placé les États-Unis et l’Union soviétique au bord d’un affrontement nucléaire, à la suite d’une escalade des capacités de frappe des deux camps. Dans les deux cas, seule la diplomatie et la négociation ont permis d’éviter le pire, aboutissant à un désarmement relatif.

L’achat de F-35 n’apporte donc ni plus de sécurité à la Belgique ni à l’Europe ; il entretient au contraire cette logique d’escalade et renforce notre dépendance stratégique vis-à-vis de Washington.

L’Autriche, pourtant trois fois plus étendue que la Belgique ne dispose que de 15 avions de combat

Malgré cela, les États-Unis, par l’intermédiaire de l’OTAN, encouragent aujourd’hui la Belgique à porter sa flotte à 55 F-35. Le ministre de la Défense, Théo Francken, a déjà prévu l’acquisition de 11 appareils supplémentaires, pour atteindre 45 avions. Or, un petit pays comme la Belgique n’a nul besoin d’une telle flotte de chasseurs-bombardiers.

À titre de comparaison, l’Autriche, pourtant trois fois plus étendue que la Belgique ne dispose que de 15 avions de combat. Pour remplir ses missions de défense aérienne, la Belgique n’aurait besoin que d’environ cinq appareils, soit onze fois moins que ce que souhaite nous imposer l’OTAN.

De plus, le choix du F-35 — un avion d’attaque air-sol conçu pour des missions de frappe — ne correspond pas aux besoins réels du pays. La Belgique aurait dû choisir des avions orientés vers la défense, spécialisés dans le combat air-air, plus efficaces contre les menaces aériennes et beaucoup moins coûteux. Une autre option serait de renforcer les systèmes de défense antiaérienne belge, bien plus pertinents pour assurer la protection du territoire.

Un tel choix impliquerait de renoncer à la mission de dissuasion nucléaire, une mission risquée qui fait de la Belgique une cible stratégique en cas de conflit et alimente un dangereux dilemme de sécurité. En se recentrant sur des missions purement défensives — police du ciel et protection du territoire —, notre pays pourrait mieux garantir sa sécurité et celle de l’Europe.

Cette orientation permettrait aussi d’éviter que la Belgique s’engage dans de futures aventures guerrières hasardeuses, comme ce fut le cas avec ses F-16 en Afghanistan après l’intervention américaine de 2001, ou en Libye lors de l’intervention de l’OTAN en 2011. Ces conflits ont eu des conséquences dramatiques, entraînant la mort de centaines de milliers de personnes et provoquant la déstabilisation profonde des États et des sociétés concernés, avec des répercussions durables pour les décennies à venir.

Quel prix pour notre sécurité ?

À ces considérations s’ajoute une question essentielle : le coût colossal de ces avions. L’achat des 34 premiers F-35 représente déjà 3,8 milliards d’euros, mais leur coût total sur l’ensemble de leur durée de vie est estimé entre 15 et 18 milliards d’euros. À cela viendront s’ajouter 1,5 milliard d’euros supplémentaires pour les 11 appareils additionnels que le ministre Théo Francken souhaite acquérir.

Ces avions coûtent très cher, trop cher. Surtout à un moment où le gouvernement de l’Arizona prévoit de couper dans la santé, la sécurité sociale, les pensions et l’éducation pour financer une hausse du budget militaire de 1,3 à 2 % du PIB, soit un passage de 8 à 12 milliards d’euros par an.

Au lieu d’alourdir encore la facture des avions de chasse, investissons cet argent là où il renforce réellement notre sécurité : dans la santé, l’éducation et la protection sociale

Plutôt que d’investir 1,5 milliard d’euros supplémentaires dans l’achat de 11 nouveaux F-35, la Belgique pourrait utiliser cette somme pour construire 40 écoles primaires, créer 10.000 places en crèches et bâtir un nouvel hôpital. Autrement dit, au lieu d’alourdir encore la facture, investissons cet argent là où il renforce réellement notre sécurité : dans la santé, l’éducation et la protection sociale.

Conclusion

En conclusion, le choix du F-35 n’était pas le bon — ni pour notre sécurité, ni pour notre souveraineté, ni pour nos finances.

Il résulte d’une orientation politique, celle d’un gouvernement de droite, atlantiste et aligné sur une logique de confrontation, qui conçoit la sécurité, non pas comme une protection, mais comme une capacité d’attaque de l’autre. Cette vision entretient un dilemme de sécurité : en cherchant à se protéger par la force, on alimente en réalité la peur et l’instabilité, mettant en danger la sécurité de tous.

Pourtant, des alternatives existaient. La Belgique aurait pu — et dû — défendre une politique strictement défensive, conforme à ses besoins réels et à ses moyens. Des appareils comme le Gripen suédois ou le Rafale français, plus adaptés aux missions de protection du territoire et moins coûteux, auraient constitué des choix plus cohérents.

Notre pays aurait aussi pu investir dans des systèmes de défense antiaérienne, un outil véritablement défensif pour assurer la sécurité de son espace aérien.

En soutenant aujourd’hui l’achat de 11 F-35 supplémentaires, Théo Francken ne fait qu’aggraver le déficit public, renforcer notre dépendance stratégique vis-à-vis des États-Unis et affaiblir la sécurité collective. La véritable sécurité de la Belgique — et de l’Europe — ne se construira pas par la course aux armements mais par la coopération, la défense commune et la diplomatie.

Footnotes

  1. Ministère de la Défense belge (2016), « La Vision Stratégique pour la Défense », 29 juin 2016, p. 13
  2. Belga (2018), « F-35 : La Belgique avait déjà fait son choix avant l’appel d’offres, selon le PDG de Dassault », RTBF, 6 novembre 2018.
  3. Dumoulin, A. (2015), « Le remplacement des F-16 belges : la dimension nucléaire », Revue Défense Nationale, vol. 782, no. 7, pp. 120-123
  4. Le budget de défense de la Belgique était à l’époque de 0.9% du PIB, contre les 2% du PIB demandé par l’OTAN
  5. Kelepouris, S. (2018), « Het moest altijd al de F-35 zijn », Knack, 8 octobre 2018.